A la poursuite de demain

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Photo DR : www.allocine.fr

Film américain de Brad Bird (sortie 20 mai 2015)

Avec George Clooney et Brit Robertson

 

 

Du rêve !

Qu’il fait du bien de voir un film dont les valeurs sont belles, basées sur l’espérance et le rêve !

« A la poursuite de demain » pourrait tout à fait être un de ces films gentillets auxquels Disney – qui produit – nous a habitués certaines années. La tête d’affiche vient d’ailleurs conforter cette impression première : au-delà des aficionados de café en capsules et de quelques membres de la gent féminine, George Clooney n’intéressera pas grand monde dans cette histoire. Il est davantage le gentil faire-valoir de l’histoire.

Mais voilà, il y a l’histoire. Et il y a l’héroïne, la vraie.

Science-pas-tellement-fiction

L’histoire d’abord. La planète court à sa perte. Les lignes droites qui sont tirées, à un moment du film, depuis notre présent jusque dans un futur proche – très proche – ne laissent aucune place à l’hésitation.

Pourtant, au sein de ce pessimisme résigné – du type « de toutes façons on ne peut plus y faire grand chose » – il y a un espoir. Cet espoir d’infléchir le cours des choses, d’ouvrir une brèche dans ce mur vers lequel l’humanité semble se précipiter. Pour cela, il faut des personnes qui ne se résignent jamais, qui n’abandonnent jamais, qui espèrent et qui rêvent.

Le sous-titre du film pourrait être cette célèbre maxime de George Bernard Shaw : « Il y a les gens qui voient les choses telles qu’elles sont et qui se demandent pourquoi, et puis il y a ceux qui les rêvent telles qu’elles n’ont jamais été et qui se demandent pourquoi pas… »

Brit la rêveuse

Ces rêveurs, ces gens qui n’abandonnent pas, sont symbolisés par la véritable héroïne (et belle révélation, au passage) de ce film : Brit Robertson, plus connue jusqu’ici par ses rôles dans plusieurs séries télévisées.

Elle incarne ici une adolescente révoltée (pléonasme) mais surtout surdouée, Casey, qui croit à ses rêves. Mais c’est une bataille qu’elle doit mener, notamment et d’abord contre le pessimisme et le scepticisme. Cette bataille sera grandement facilitée par un robot plus vrai que nature nommé Athéna – déesse de la sagesse et de la guerre – remarquablement interprété par Raffey Cassidy.

Le grand Lucas

A plusieurs reprises, le film nous projette dans un futur magnifique. Le travail des équipes d’un troisième George (Lucas), tant du point de vue des effets spéciaux que du son, est tout à fait splendide. Il est nécessaire, du coup, de voir ce film au cinéma et de ne pas attendre sa sortie en DVD ! Mention spéciale à l’utilisation toute particulière de la Tour Eiffel !

On ressort de ce film conforté dans l’espérance chrétienne, dans la nécessité de ne jamais abandonner, et les yeux remplis de belles choses. Et on regarde les pin’s très différemment, ensuite !

A voir dans un cinéma près de chez vous !

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  1. Marianne Baehler

    Merci pour tout. C’est un peu…beaucoup de toi que l’on retrouve dans les films, les homélies, les présentations, les photos…un vrai plaisir de sentir la Vie vivifiante et emplie de la vraie Joie…celle qui nous vient par le Souffle de l’Esprit Saint. Achille a beaucoup aimé ton homélie : « Pan, on dirait qt’es mort … »
    Amicalement
    Marianne Baehler du CBOV

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