Interstellar

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Photo DR : www.allocine.fr
 

Film américain (Science fiction) de Christopher Nolan (5 nov. 2014)

 

Avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine

 

 

Attention chef-d’oeuvre pour ceux qui aiment le genre !

« Interstellar » est un héritier de « 2001 : l’odyssée de l’espace« , auquel les clins d’oeil sont aussi multiples qu’appuyés, le plus énorme étant probablement le robot TARS qui, au repos, ressemble furieusement à la fameuse plaque noire de 2001, dotée cette fois-ci du mouvement tout en conservant une voix étrangement semblable à celle de HAL, l’inquiétant oeil rouge du chef d’oeuvre de 1968.

Multiple chef d’oeuvre

Poème SF sur le temps, ce film tient en haleine pendant près de trois heures.

…Pas seulement par des effets spéciaux, ce que faisait « Gravity » au manque flagrant de scénario. Là, il y a un scénario, remarquable, des frères Nolan – Christopher, le réalisateur, et Jonathan.

…Pas seulement par la musique, et pourtant celle – symphonique une fois de plus – de Hans Zimmer reste durablement en tête. C’est d’ailleurs un des seuls intérêts de la bande annonce (ci-dessous) qui demeure d’une platitude – et d’un sexisme – en forme de caricature du genre.

…Pas seulement par les acteurs principaux, car en matière de seconds rôles il y a des valeurs de choix, à commencer par Mackenzie Foy qui crève l’écran dès la bande annonce (la jeune fille Murphy) – à suivre ces prochaines années !

En guest star, Michael Caine est plus intéressant que les deux premiers rôles, à mon sens. Il incarne à lui seul le dualisme violent qui taraude les héros de cette histoire : plan A ou plan B ? Sauver le monde ou sauver ce qui m’est cher ? Et pourquoi ne pas pouvoir faire les deux ?

Mémoire de l’humanité

Il serait vain d’essayer de résumer l’histoire de ce long-métrage, tant il est vrai que, tout comme pour 2001, on peut le voir à plusieurs reprises et déceler de nouvelles options de compréhension à chaque visionnement.

Comme de nombreux films avant lui – et comment ne pas penser au génial Livre d’Eli ? – cette histoire passe par une bibliothèque, par des livres comme autant de portes ouvertes sur le temps, comme autant d’uniques moyens de communication, à l’époque des moyens semble-t-il infinis dans ce domaine.

Regard chrétien

Le martyre transpire de ce film, au double-sens du mot : le sacrifice pour les siens, bien sûr (mais les longs-métrages américains du genre nous ont habitué jusqu’à la nausée à ce type de ficelles), mais aussi le témoignage pour l’humanité (c’est plus rare). Parce que le temps est notre plus précieux et plus insaisissable trésor, parce que ce trésor prend toute sa valeur lorsqu’il est lié à l’amour, notamment l’amour d’un père pour ses enfants.

Le regard chrétien se pose aussi avec intérêt sur un des fils rouges les plus essentiels de ce scénario : un engagement, une promesse qu’il s’agit de tenir. Quand deux personnes y croient, contre toutes les apparences, cela prend des allures de Foi, d’Espérance.

A voir – quoi que vous suggère la bande annonce ci-dessous – et si possible à voir en GRAND, évidemment, à l’avant d’un cinéma près de chez vous.

(patientez pendant la pub du début qui n’a rien à voir…)

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