Abbé Vincent J.-J. Lafargue

…si vous tenez à en savoir davantage sur l’auteur de ce blog, voici un peu de qui je fus… et de qui je suis.

Hier

Né le 4 février 1975 à Genève, d’origine basque et bernoise, petit dernier d’une famille de 4 garçons, Vincent Lafargue se tourne très vite vers le théâtre. Après sa formation en art dramatique à Genève, suivront près de 300 scènes, notamment comme sociétaire du Théâtre Rodolphe Töpffer de Genève mais aussi avec sa propre troupe de comédiens – Z&L productions (1995 – 2010) -, et des années d’animation à Radio Cité, Meyrin FM, Radio Lac, notamment avec Gérard Koymans (Gecko) et Pierre Naftule.

Une formation auprès de l’Alliance Française de Genève l’amène à enseigner le français pour non-francophones pendant des années, jusqu’à devenir expert d’examens pendant plusieurs années pour le centre de Genève.

Côté écriture, parfois sous pseudonyme, il signe plusieurs comédies, romans, nouvelles, recueils de poèmes. Il a également produit des CDs de nouvelles diverses et offert sa voix à plusieurs spectacles, collaborant durant de nombreuses années en France et en Suisse notamment avec le chef d’orchestre et pianiste Gérard Lutz.

Vincent a présenté, tous les dimanches jusqu’à sa disparition, « Fréquence chrétienne », l’émission religieuse de Rhône FM produite par Jean-Luc Ballestraz.

Après un master en théologie à l’université de Fribourg, Vincent Lafargue est ordonné prêtre le 13 juin 2010, incardiné dans le diocèse de Sion et envoyé comme vicaire pour les paroisses de Monthey et de Choëx. De septembre 2012 à août 2014, Vincent est vicaire pour les paroisses de Lens, Chermignon, Montana-Village et St. Maurice de Laques, dans les Noble et Louable Contrées. Le 14 septembre 2014, il est devenu curé d’Evolène, Hérémence et Vex, dans le beau Val d’Hérens, poste qu’il occupe jusqu’au 31 août 2019.

Au service de l’Evangile et de la joie des personnes qui lui sont confiées, mais aussi très présent pendant des années auprès des jeunes, notamment lors de camps d’été, il a collaboré activement au Camp Biblique Oecuménique de Vaumarcus, qu’il a coordonné de 2005 à 2009, ainsi qu’à divers Camps Vocations. Il a créé et animé les « Dimanche 14>19 » d’abord sur le plateau de Crans-Montana, puis dans le Val d’Hérens, ainsi que diverses messes de jeunes.

Très engagé dans l’œcuménisme, il a été 8 années durant, avec le pasteur Jean-Baptiste Lipp, co-aumônier de l’Association des Foyers Interconfessionnels de Suisse, et fut plusieurs années théologien membre de la Commission de Dialogue Protestants-Catholiques de la Conférence des Evêques Suisses.

Toujours convaincu que l’art a beaucoup à apporter à la Foi (et inversement!), Vincent Lafargue travaille aussi à allier la scène et la Cène, en signant et produisant des spectacles qui ouvrent des fenêtres sur le ciel, au travers de l’Association « Il était une Foi » qu’il a fondée avec plusieurs amis.

Aujourd’hui

Vincent est désormais au service des paroisses du secteur d’Aigle ainsi qu’aumônier en formation dans l’équipe œcuménique de l’Hôpital Riviera Chablais.

Il a choisi de conserver deux domaines d’activités extérieurs : la Bible et les Médias.

Bible

Vincent enseigne au sein du parcours « Théodule » qui forme les futurs agents pastoraux laïcs du Diocèse de Sion. Parcours étalé sur trois années à raison d’un soir par semaine, « Théodule » offre une formation théologique variée et sérieuse. Vincent y collabore pour ce qui est de l’équipe d’enseignement biblique.

Par ailleurs, membre de l’équipe des biblistes de l’Association Biblique Catholique de Suisse Romande, Vincent collabore aussi à la rédaction de son journal « Ecritures », paraissant trois fois par année, et à la publication des « Cahiers de l’ABC » aux éditions St Augustin (un volume par année).

Médias

Très présent sur les réseaux sociaux (Twitter, LinkedIn, Instagram), mais plus du tout sur Facebook désormais, Vincent fait partie de la dynamique équipe de « L’Evangile à l’Ecran« , une aventure qu’il a lancée en 2012 sur Facebook et internet.

Vincent a écrit chaque mois pendant 7 ans dans la partie romande du journal « L’Essentiel », regroupant la plus grande majorité des bulletins paroissiaux romands.

Membre de la Commission Diocésaine de l’Information pour son diocèse, il collabore chaque semaine à la page « Eglises » du quotidien valaisan Le Nouvelliste.

En outre, six fois par année, Vincent tient la rubrique « Cliquer » dans la revue de spiritualité « Grandir ».

Le journal « ECHO Magazine » lui offre chaque quinze jours une rubrique personnelle : « Une question à la Foi ».

Vincent écrit aussi dans plusieurs médias, chrétiens ou non, sous d’autres noms de plume.

Un peu d’étymologie familiale

« Lafargue » est un nom français, dérivé de la Forge et donc du métier de forgeron. Par extension il a donné les Lefebvre, les Fabbri ou Fabry, les Favre, dérivés également du « faber » latin, l’ouvrier, le travailleur, mais aussi plus spécifiquement en France les Laforgue et les Lafarge, avec un « f » ou deux, avec « ue » ou « e » en finale, et parfois avec le « la » détaché, pour ceux qui ont voulu s’acheter une vaine noblesse… Très répandu dans la région lyonnaise ainsi que dans le sud-ouest de la France.

« Vincent » signifie en latin le « vainqueur ». St Vincent de Paul (fêté le 27 septembre) est né juste à côté de Dax, dans les Landes du sud-ouest français. C’est à son patronage qu’est confié l’auteur de ces pages.

« J.-J » sont les initiales de « Jean-Jacques », second prénom et parrain (baptême et confirmation) de Vincent.

Héraldique

Armes

Ecu : d’or à la pince de forgeron de sable posée en sautoir, au chef de gueule orné d’un calice d’or entouré à dextre d’une étoile à cinq branches d’argent et à senestre d’un Lauburu du même, à la pointe ornée d’un lac dormant d’azur entouré de deux monts de sinople.

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Timbre : un chapeau de sable au cordon à une houppe du même (prêtre).

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Devise : « Spe gaudentes, in tribulatione patientes, orationi instantes ».

 

Explications

L’écu d’or à la pince de forgeron rappelle l’emblème des Faber, Fabri, Laforge, etc. Le lac et les montagnes se trouvent sur l’écu paternel et signifient la région lémanique où cette branche de la famille s’est installée. Le chef rouge est orné du calice qui rappelle la vocation de prêtre – tout comme le chapeau noir au cordon à une houppe, signe héraldique des prêtres – le Lauburu (ou croix basque) rappelle les origines familiales tandis que l’étoile blanche évoque le Valais, ma terre d’accueil et de résidence.

Devise

La devise – que j’essaie d’apprivoiser chaque jour davantage – est celle choisie par mon co-ordinant et moi-même pour le jour de notre ordination sacerdotale. Elle provient de la lettre aux Romains, chapitre 12, verset 12, et peut se traduire ainsi : « Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’épreuve et persévérants dans la prière. »