2 Responses

  1. Renato Aymon

    Bonjour M. l’abbé,

    Permettez moi de vous soumettre mon inquiétude au sujet de la communion dans nos paroisses. Comme vous le souligné très bien, la communion dans la main c’est généralisée.

    Cette pratique comme vous le souligner, risque belle et bien de mener à une certaine désacralisation. De nous faire dire le merci. Ce merci qui s’éloigne si dangereusement du « Amen » du respect et de l’adoration que nous devons à Notre Seigneur Jésus Christ.
    (Sanctifies …. pour qu’elles deviennent le corps et le Sang de ton Fils)

    La semaine dernière lors d’une messe, une hostie est tombé au sol juste devant nous. Imaginer qu’un certain nombres de fragment sont resté au sol. Cela fut triste de voire Notre Seigneur Jésus Christ ce faire piétiner par un si grand nombre.
    Dans une homélie que je vous conseille, Benoît XVI nous montre avec subtilité et intelligence, le respect et l’adoration que nous devons à Notre Sauveur Jésus Christ réellement présent dans l’hostie. (Jésus eucharistie)

    http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2008/documents/hf_ben-xvi_hom_20080522_corpus-domini_fr.html

    Il serrai faux d’opposer les deux pratiques, dans une opposition stérile de Avant / Maintenant.
    Dans une optique de paix liturgique, dont notre canton à temps besoin. Car l’Eglise valaisanne souffre de cette opposition qui n’en est pas une. Je vous conseil la lecture de cet article, il offre une réflexion sur la communion dans la main et de ces conséquences dans l’Eglise.

    http://tradinews.blogspot.ch/2014/08/paix-liturgique-pour-le-retour-la.html

    Dans l’assurance de nos prières, je vous prie de croire, mon M. l’Abbé, à l’expression de mes sentiments respectueux.

    Aymon Renato

    • Vincent Lafargue

      Merci de votre commentaire, Renato. Je vous avoue que la seule fois que j’ai laissé tomber une hostie, c’est en la donnant dans la bouche à une personne qui ouvrait ses lèvres d’un centimètre a peine.

      Partant de là, je ne suis pas certain que cet argument soit très bon.

      J’en reste, pour ma part, à ce que dit Benoît XVI dans son livre entretien « Lumière du monde », à savoir que l’important est avant tout le respect avec lequel nous recevons notre Sauveur, que ce soit dans la bouche ou dans la main.

      Et à ce titre, je vois fort peu de respect dans l’attitude qui consiste, de quelque côté que l’on se trouve, à fustiger la pratique de celui-qui-ne-fait-pas-comme-on-croit-que-c’est-juste-de-faire.

      Rappel : un jour à Jérusalem, un homme a célébré une eucharistie non autorisée. Il n’était pas prêtre et il a pourtant consacré le pain et le vin, sans étole ni hosties. Il a fait communier des personnes qui n’étaient pas nécessairement en état de grâce et – ô sacrilège ultime – il a célébré face au peuple et dans sa propre langue plutôt qu’en latin. Comble de tout, il n’était pas chrétien mais juif.

      Il s’appelait Jésus.

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